Rando Pic des trois Dents
mardi 19 octobre 2021
De la croix de St-Sabin au pic des trois dents (et retour évidemment) 11 km pour 11 courageuses et courageux.
Il paraît que c’est à peu près la distance parcourue : comment ça, c’est peu ? Il y en a bien un ou deux qui comptaient double et on a eu bien du mérite !
La carte de Paul ne nous donnait pas les bons repères.
Et d’abord, dès le départ mauvaise direction, un chemin qui descendait vers la Nordet, ce n’était pas le bon, il fallait monter. Donc premier demi-tour, « une mise en jambe », qu’il disait, notre guide. Ensuite, comme on traçait tout droit vers le col du Gratteau, et qu’on cherchait en vain des marques, nos chefs ont suivi, pas longtemps, un chemin ouvert par les engins forestiers. Mais grâce aux gps sur les portables, on a repris la bonne direction, par un chemin bien caillouteux mais on a connu pire. Au col, superbe panorama, ça vous réjouissait le coeur, on cherchait bien sûr le Mont Blanc, pas Joubert on savait que ce n’était pas par là. Puis voilà-t-il pas qu’après le col, même problème, peu ou pas de balises, on se retrouve à gravir une pente barrée par de gros blocs, encore demi-tour pour retrouver le bon chemin, qui obliquait sur la droite. Sauf qu’il finissait par déboucher sur les gros blocs et qu’il a bien fallu finir la montée. En haut on les voyait enfin les Trois dents (le Mont Blanc se montrait à peine, dans le lointain). Il était l’heure de pique-niquer, certaines commençaient à poser les sacs et sortir le casse-croute, histoire de reprendre des forces, parce que la descente, on se disait que ce ne serait pas de la tarte. Mais trop de vent : un peu plus bas c’était bien. Pendant qu’on déjeunait, un jeune homme arrive par le même chemin et descend souplement de roc en roc, les mains dans les poches : facile ! euh pas pour une partie du groupe, ensuite. Mais bon, lentement, précautionneusement, on a rejoint un vrai chemin. Et comme personne ne s’était tordu une cheville ou n’avait trébuché, eh bien on était très, très contents et on est partis vers les Trois dents. Quand la pente est redevenue un peu rude, j’ai renoncé, et une partie du groupe a pensé comme moi que puisqu’il faudrait repartir par là, on allait attendre les six plus courageux : ils ont vu la vallée du Rhône, bien embrumée, pas de regret pour nous.
Retour plus tranquille, une belle lumière dans les sous-bois, de belles vaches dans un pré, juste avant de retrouver la route : curieusement le goudron ne nous a pas fait râler…
Passage devant l’auberge, souvenir d’une rando mémorable et d’un repas « chapeau du Pilat » original ; et puis quand même, puisqu’on avait le temps, on est allés voir la chapelle, merveilleusement située, c’est vrai.
En bref, c’était une belle rando !!!!!!
Je voulais faire court, c’est raté.
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